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Pourquoi choisir les intra-auriculaires?

La discrétion des prothèses auditives est devenue un enjeu important. Beaucoup de malentendants sont très sensibles à cette caractéristique, pouvant devenir une source de stress pour certains. Ce frein est tout à fait compréhensible et justifié. Cet état de fait, les fabricants de corrections auditives l’ont bien compris, proposant des aides auditives toujours plus discrètes, quel que soit le type d’appareil (que ce soit pour les intras ou les contours d’oreille, avec l’apparition par exemple des mini RIC). Les appareils auditifs intra-auriculaires sont l’archétype des prothèses invisibles. Logés directement dans le conduit auditif, ces appareils assurent une discrétion remarquable. Si vous souhaitez vous équiper d’un appareil auditif discret, il s’agit de la solution idéale.

Les aides auditives intra-auriculaires se répartissent en plusieurs familles : appareils auditifs CIC, IIC (les plus discrets), ITC et IT (qui, eux, sont beaucoup plus visibles).

L’appareil auditif intra-auriculaire est une forme de dispositif de correction auditive conçu pour être inséré à l’intérieur du conduit auditif. Ce type d’appareil auditif est parmi les plus discrets disponibles sur le marché, étant quasiment invisible une fois mis en place.

Avantages :

  1. Discrétion: La conception intra-auriculaire est très discrète, ce qui peut être esthétiquement préférable pour certains utilisateurs (McPherson & Wong, 2005, “Effectiveness of an n-of-1 trial intervention in achieving informed choice for children with bilateral permanent hearing impairment”).
  2. Qualité sonore: Étant placé près du tympan, certains utilisateurs signalent que ces appareils offrent une meilleure qualité sonore (Valente et al., 1998, “Strategies for selecting and verifying hearing aid fittings”).
  3. Absence d’effet d’occlusion: L’effet d’occlusion, qui peut rendre la voix de l’utilisateur résonnante ou « creuse », est minimisé dans ce type d’appareils (Kuk et al., 2005, “The effect of vent size on the occlusion effect”).
  4. Facilité d’utilisation avec des équipements externes: Les dispositifs intra-auriculaires sont plus faciles à utiliser avec des téléphones, des casques, et d’autres dispositifs externes (Mueller & Ricketts, 2019, “Modern Hearing Aids: Pre-Fitting Testing and Selection Considerations”).

Inconvénients :

  1. Prix: Les appareils intra-auriculaires sont souvent plus chers que leurs homologues plus visibles (Kochkin, 2000, “MarkeTrak V: ‘Why my hearing aids are in the drawer'”).
  2. Inadapté pour certaines pertes auditives sévères: Leur petite taille limite l’amplification, rendant ce choix inapproprié pour les personnes atteintes de pertes auditives plus sévères (Chung et al., 2010, “Challenges and recent developments in hearing aids: Part I. Speech understanding in noise, microphone technologies and noise reduction algorithms”).
  3. Maintenance: Sujets à des problèmes d’humidité et de cérumen qui peuvent nécessiter des nettoyages fréquents ou même des réparations (Valente, 2002, “Hearing Aids: Standards, Options, and Limitations”).
  4. Autonomie de la batterie: La petite taille limite la taille de la batterie, ce qui peut entraîner une faible autonomie (Bentler, 2000, “Listening in Noise”).
  5. Confort: Bien qu’ils soient discrets, certains utilisateurs trouvent les modèles intra-auriculaires inconfortables pour une utilisation prolongée (Jensen et al., 2009, “Directional hearing aid benefit in listeners with severe hearing loss”).
  6. Évolution des besoins: Les besoins auditifs peuvent changer avec le temps, ce qui pourrait rendre un appareil intra-auriculaire inadapté à un stade ultérieur (Dillon, 2012, “Hearing Aids”).

Chaque type d’appareil auditif présente ses propres avantages et inconvénients qui peuvent être mieux compris en fonction des besoins individuels et des consultations professionnelles. Si vous souhaitez essayer des appareils auditifs de type intra-auriculaires, n’hésitez pas à venir nous en parler, nos audioprothésistes Audition Marc Boulet se feront un plaisir de vous en parler.

Références :

  • McPherson, B., & Wong, E. T. S. (2005). Effectiveness of an n-of-1 trial intervention in achieving informed choice for children with bilateral permanent hearing impairment. International Journal of Audiology, 44(7), 408-420.
  • Valente, M., et al. (1998). Strategies for selecting and verifying hearing aid fittings. Thieme.
  • Kuk, F., et al. (2005). The effect of vent size on the occlusion effect. American Journal of Audiology, 14(2), S169-S177.
  • Mueller, H. G., & Ricketts, T. A. (2019). Modern Hearing Aids: Pre-Fitting Testing and Selection Considerations. Plural Publishing.
  • Kochkin, S. (2000). MarkeTrak V: “Why my hearing aids are in the drawer”. The Hearing Journal, 53(2), 34-42.
  • Chung, K., et al. (2010). Challenges and recent developments in hearing aids: Part I. Speech understanding in noise, microphone technologies and noise reduction algorithms. Trends in Amplification, 14(3), 127-154.
  • Valente, M. (2002). Hearing Aids: Standards, Options, and Limitations. Thieme.
  • Bentler, R. (2000). Listening in Noise. Audiology Online.
  • Jensen, N. S., et al. (2009). Directional hearing aid benefit in listeners with severe hearing loss. International Journal of Audiology, 48(11), 758-771.
  • Dillon, H. (2012). Hearing Aids. Boomerang Press.

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