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La présence d’une boule ou masse derrière l’oreille, comme une grosseur, peut avoir diverses origines : acné, kyste, infection, lipome ou encore gonflement des ganglions lymphatiques. Bien souvent bénigne, elle mérite toutefois une attention particulière selon les symptômes associés. Dans la majorité des cas, une boule derrière l’oreille ne provoque ni douleur, ni démangeaison, ni gêne particulière. En revanche, si elle est liée à une inflammation ou à une infection, certains symptômes peuvent apparaître.
Il est donc essentiel de consulter un médecin généraliste ou un dermatologue si la masse devient douloureuse, persiste, présente une forme irrégulière ou augmente de volume, afin d’en identifier la cause et d’adopter un traitement adapté.
Une infection au niveau de la gorge ou du cou — pharyngite, rhume, grippe, mononucléose, otite, conjonctivite, herpès, caries, gingivite ou rougeole — peut entraîner un gonflement des ganglions lymphatiques, responsables de la formation d’une boule derrière l’oreille.
Dans ce cas, il est conseillé d’éviter de manipuler la zone, afin de favoriser la guérison. Une fois l’infection traitée, les ganglions retrouvent généralement leur taille normale.
La mastoïdite est une infection bactérienne rare mais potentiellement grave qui affecte la mastoïde, un os situé juste derrière l’oreille. Cet os fait partie de l’os temporal du crâne et contient de petites cavités remplies d’air (les cellules mastoïdiennes) qui communiquent avec l’oreille moyenne. La mastoïdite survient généralement à la suite d’une otite moyenne aiguë mal traitée, lorsque les bactéries présentes dans l’oreille moyenne se propagent vers les cellules osseuses de la mastoïde. Cette extension de l’infection peut entraîner une inflammation et une destruction progressive de l’os.
Bien que cette pathologie soit devenue moins fréquente depuis l’introduction des antibiotiques, elle continue de toucher certaines populations, notamment les enfants de moins de 2 ans, qui sont plus susceptibles de faire des otites récidivantes ou de ne pas exprimer clairement leurs douleurs. Elle peut toutefois également concerner les adultes, en particulier en cas de retard de diagnostic ou de traitement inadapté.
Les symptômes de la mastoïdite se développent généralement après plusieurs jours d’otite. Ils incluent une douleur pulsatile et intense derrière l’oreille, une rougeur, un gonflement localisé (pouvant parfois repousser le pavillon de l’oreille vers l’avant), de la fièvre élevée, un écoulement de pus par le conduit auditif, des maux de tête persistants, et dans certains cas, une diminution de l’audition. Ces signes doivent alerter, car ils indiquent que l’infection s’est étendue au-delà de l’oreille moyenne.
En l’absence de traitement rapide, la mastoïdite peut entraîner des complications sévères, telles que :
Le diagnostic repose sur l’examen clinique de cette formation d’une boule derrière l’oreille, mais peut être complété par des examens d’imagerie, comme une tomodensitométrie (scanner) ou une IRM, qui permettent d’évaluer l’étendue de l’infection dans l’os et les structures voisines. Une analyse microbiologique de l’écoulement auriculaire peut également être réalisée pour identifier la bactérie responsable.
Le traitement de la mastoïdite doit être instauré rapidement et repose en première intention sur une antibiothérapie intraveineuse à large spectre, souvent à base de céphalosporines ou associée à d’autres antibiotiques selon la gravité du tableau. La durée du traitement peut s’étendre sur plusieurs semaines. En cas d’échec du traitement médical ou de présence d’un abcès, une intervention chirurgicale appelée mastoidectomie peut être nécessaire. Elle consiste à ouvrir l’os mastoïde pour drainer le pus et retirer les zones osseuses infectées. Cette opération se fait sous anesthésie générale et vise à stopper l’infection tout en préservant autant que possible l’audition et les structures environnantes.
Une prise en charge précoce est essentielle pour éviter les complications à long terme, y compris les séquelles auditives. Il est donc important de consulter un médecin sans délai en cas d’otite persistante ou aggravée, surtout chez les jeunes enfants. La prévention repose sur un traitement approprié et complet des otites, le suivi médical en cas de récidives fréquentes, et le respect de la posologie antibiotique prescrite.
L’acné est une affection cutanée inflammatoire très courante, qui survient lorsque les follicules pileux — les petits canaux par lesquels les poils émergent de la peau — se bouchent à cause d’un excès de sébum et de cellules mortes. Ce processus crée un terrain favorable à la prolifération de certaines bactéries, en particulier Cutibacterium acnes, ce qui provoque une inflammation locale, donnant naissance à différents types de lésions : points noirs, boutons rouges, nodules, voire kystes ou formation d’une boule derrière l’oreille.
Si l’acné se manifeste principalement sur le visage, le cou, la poitrine et le dos, elle peut aussi apparaître dans des zones moins fréquentes mais riches en glandes sébacées, comme derrière l’oreille. Dans cette région, l’acné prend souvent la forme d’un bouton profond ou d’un kyste sous-cutané, parfois douloureux, rouge, dur ou enflammé, qui peut être confondu avec un kyste sébacé ou un ganglion. Le port prolongé de casques audio, d’écouteurs, de masques ou même de lunettes de sécurité, ainsi que le frottement répété de vêtements ou d’objets sur cette zone, favorise l’obstruction des pores et la formation de ce type de lésions.
L’acné derrière l’oreille peut être ponctuelle ou récurrente, selon les habitudes d’hygiène, les conditions environnementales (chaleur, transpiration, humidité), ou encore les changements hormonaux, notamment à l’adolescence, pendant le cycle menstruel ou en cas de stress prolongé. Certaines personnes ayant une peau grasse ou sujette aux imperfections sont plus à risque de développer ce type d’acné localisée.
Dans la majorité des cas, ces lésions sont bénignes et disparaissent d’elles-mêmes en quelques jours à quelques semaines. Il est toutefois déconseillé de les manipuler ou de les percer, car cela augmente le risque d’infection, de douleur ou de cicatrice. Si la boule persiste, devient plus douloureuse, augmente de taille ou présente un écoulement, il est important de consulter un dermatologue. Celui-ci pourra poser un diagnostic précis et proposer un traitement adapté.
Le traitement de l’acné varie selon la sévérité de la lésion. Il peut inclure :
Enfin, une bonne hygiène locale (lavage régulier de la zone, évitement du port prolongé d’objets serrés ou sales en contact avec la peau) permet souvent de prévenir l’apparition de nouveaux boutons derrière l’oreille et d’améliorer le confort au quotidien.
Le kyste sébacé, aussi appelé kyste épidermoïde ou kyste épidermique, est une masse bénigne qui se développe lentement sous la peau. Il résulte de l’obstruction d’une glande sébacée, une glande située dans le derme qui produit du sébum, une substance grasse naturelle chargée d’hydrater, protéger et lubrifier la peau et les cheveux. Lorsque le canal de cette glande est bouché — à cause d’un excès de sébum, de cellules mortes ou d’un traumatisme local — le sébum s’accumule, formant une petite boule arrondie, lisse et mobile au toucher.
Ce type de kyste peut apparaître sur différentes parties du corps, notamment le cuir chevelu, le visage, le dos, la poitrine, et derrière l’oreille, où la peau est plus riche en glandes sébacées. La taille du kyste peut varier, allant de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Il se développe souvent progressivement, sans douleur ni symptôme particulier, ce qui fait que certaines personnes ne le remarquent que tardivement.
Dans la majorité des cas, le kyste sébacé est indolore et ne présente aucun danger pour la santé. Toutefois, il peut devenir problématique s’il s’enflamme, s’irrite, ou s’infecte — notamment à cause du frottement répété avec des vêtements, du port de lunettes ou d’écouteurs, ou encore en cas de tentative de perçage. Dans ces situations, la zone devient rouge, sensible, gonflée, chaude au toucher, et une gêne ou une douleur locale peut apparaître. L’infection peut entraîner la formation de pus à l’intérieur du kyste, rendant la masse plus douloureuse et plus tendue (formation d’une boule derrière l’oreille).
Il arrive qu’un kyste sébacé se perce spontanément, libérant un liquide blanchâtre ou jaunâtre, souvent épais et malodorant, composé de sébum et de kératine. Bien que cela puisse soulager la pression et l’inconfort temporairement, cette évacuation ne signifie pas que le problème est résolu : la membrane du kyste (la « poche ») reste présente sous la peau et peut conduire à une récidive. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de percer ou de manipuler un kyste soi-même, car cela augmente non seulement le risque d’infection, mais peut aussi entraîner des cicatrices.
En cas de douleur persistante, d’augmentation de volume, de signes d’infection (rougeur, chaleur, écoulement, fièvre), ou si le kyste devient gênant d’un point de vue esthétique, il est recommandé de consulter un dermatologue ou un médecin généraliste. Le professionnel de santé pourra poser un diagnostic clinique, parfois complété par une échographie cutanée, pour distinguer le kyste d’autres types de masses (lipome, ganglion, abcès).
Le traitement définitif d’un kyste sébacé repose sur une exérèse chirurgicale, c’est-à-dire le retrait complet du kyste et de sa capsule. Cette intervention, réalisée sous anesthésie locale, est rapide, peu douloureuse et permet d’éviter les récidives, à condition que toute la paroi soit retirée. Si le kyste est infecté au moment de la consultation, le médecin peut décider de reporter l’intervention après une cure d’antibiotiques et/ou un drainage pour faire dégonfler l’inflammation.
Enfin, bien que les kystes sébacés soient bénins et non cancéreux, leur apparition fréquente ou leur localisation inhabituelle peut justifier un suivi dermatologique. Pour les prévenir, il est conseillé d’éviter les agressions cutanées répétées, de ne pas manipuler les boutons ou lésions de la peau, et de maintenir une bonne hygiène locale, surtout dans les zones propices à l’accumulation de sébum.
Le lipome est une tumeur bénigne constituée de cellules adipeuses (graisseuses) qui s’accumulent localement sous la peau. Il s’agit de la forme de tumeur bénigne des tissus mous la plus fréquente, touchant environ 1 à 2 % de la population. Le lipome se présente comme une masse arrondie, molle, lisse, bien délimitée, souvent mobile sous les doigts et généralement indolore. Sa croissance est lente et progressive, ce qui fait que beaucoup de personnes ne remarquent sa présence qu’après plusieurs mois, voire plusieurs années. Il se présente également comme une boule derrière l’oreille
Un lipome peut apparaître n’importe où sur le corps, à partir du moment où il existe une couche de tissu adipeux. On le retrouve fréquemment sur le haut du dos, les épaules, les bras, l’abdomen, les cuisses, et plus rarement derrière l’oreille. Dans cette localisation, il peut être confondu avec un kyste sébacé, un ganglion lymphatique enflé ou une petite chéloïde. Il se manifeste alors sous la forme d’une petite boule discrète, que l’on découvre parfois par hasard en se touchant ou en se coiffant.
Dans la grande majorité des cas, le lipome est asymptomatique : il ne fait pas mal, ne s’infecte pas, et ne gêne pas les mouvements. Toutefois, il peut devenir inconfortable ou gênant s’il est localisé dans une zone soumise à une pression ou des frottements répétés — par exemple, le port de lunettes, de casques audio ou d’écouteurs peut irriter un lipome situé derrière l’oreille. Dans de rares cas, le lipome peut être douloureux, notamment s’il appuie sur un nerf périphérique ou s’il est situé en profondeur.
Les causes exactes de l’apparition des lipomes restent mal comprises. Ils peuvent survenir de manière isolée ou se présenter sous forme multiples, notamment dans le cadre de certaines prédispositions génétiques. Des antécédents familiaux sont parfois retrouvés, en particulier dans le cas de la lipomatose familiale, une condition héréditaire rare caractérisée par la présence de nombreux lipomes répartis sur tout le corps. Des facteurs hormonaux, des traumatismes locaux, ou une surcharge pondérale ont aussi été évoqués, bien que leur rôle ne soit pas clairement établi.
Le diagnostic est avant tout clinique : le médecin palpe la masse et observe ses caractéristiques (forme, mobilité, consistance, absence de douleur). En cas de doute ou si la masse est profonde, une échographie des tissus mous ou une IRM peuvent être prescrites pour confirmer la nature graisseuse de la tumeur et exclure d’autres types de lésions (abcès, kyste, liposarcome…).
Le traitement du lipome n’est généralement pas nécessaire s’il ne provoque aucun symptôme. Cependant, il peut être envisagé pour des raisons :
Dans ces cas, le traitement de référence est l’exérèse chirurgicale, qui consiste à retirer le lipome en totalité sous anesthésie locale. L’intervention est rapide (15 à 30 minutes en général), peu invasive, et les récidives sont rares si l’ablation est complète. Les complications sont exceptionnelles mais peuvent inclure un hématome ou une petite cicatrice.
Un ganglion lymphatique enflé est une cause fréquente de boule derrière l’oreille, notamment chez les enfants et les jeunes adultes. Les ganglions sont de petites glandes réparties dans tout le corps, qui jouent un rôle essentiel dans la défense immunitaire. Lorsqu’une infection ou une inflammation touche une zone proche — comme la gorge, l’oreille, les dents ou le cuir chevelu — les ganglions peuvent grossir temporairement pour produire davantage de cellules immunitaires. Ce gonflement, aussi appelé adénopathie, se manifeste souvent par une petite masse ferme, mobile sous la peau, mesurant entre quelques millimètres et deux centimètres de diamètre.
Derrière l’oreille, l’enflure d’un ganglion peut être liée à des affections courantes comme un rhume, une pharyngite, une otite, une mononucléose, une grippe ou une infection cutanée. La masse peut être légèrement douloureuse au toucher, mais elle est le plus souvent bénigne et disparaît d’elle-même dans un délai de 7 à 30 jours, une fois l’infection traitée ou naturellement résolue. Durant cette période, il est recommandé de ne pas appuyer ou masser la zone afin d’éviter toute irritation supplémentaire.
Il convient néanmoins d’être attentif à certains signes après formation d’une boule derrière l’oreille : si le ganglion reste gonflé au-delà d’un mois, s’il devient de plus en plus gros, s’il est dur, immobile, ou s’il s’accompagne de fièvre persistante, de sueurs nocturnes, d’une perte de poids inexpliquée ou d’une fatigue inhabituelle, une consultation médicale est nécessaire. Le médecin pourra procéder à un examen clinique, prescrire une analyse de sang, voire une échographie, pour en évaluer l’origine. Dans de rares cas, une adénopathie persistante peut révéler une infection plus sérieuse (comme la tuberculose ou la toxoplasmose) ou une pathologie plus grave (comme un lymphome), ce qui justifie une prise en charge spécifique.
Le traitement des ganglions lymphatiques enflés dépendra de la cause : aucune intervention n’est nécessaire dans les cas bénins ; des antibiotiques peuvent être prescrits en cas d’infection bactérienne, tandis qu’un suivi spécialisé sera mis en place si une cause plus sérieuse est suspectée.
La chéloïde est une forme particulière de cicatrisation excessive. Elle se développe lorsque le corps produit trop de collagène au cours de la réparation d’une lésion cutanée, ce qui donne lieu à une cicatrice surélevée, épaisse, ferme et parfois brillante. Contrairement à une cicatrice normale, la chéloïde déborde largement de la zone initiale de la blessure et forme une masse visible et palpable, qui peut être perçue comme une boule sous ou sur la peau. Ce phénomène peut se produire n’importe où sur le corps, mais il est particulièrement fréquent derrière l’oreille, notamment après un piercing au lobe ou au cartilage, une intervention chirurgicale mineure, une morsure d’insecte, un bouton d’acné mal guéri ou un traumatisme local.
Les chéloïdes touchent plus souvent les personnes à la peau foncée et les jeunes adultes, et il existe souvent une prédisposition génétique. Elles ne sont pas dangereuses pour la santé, mais peuvent être gênantes esthétiquement ou provoquer une sensation de tiraillement, des démangeaisons, voire une douleur modérée. La masse formée est généralement indolore au repos, mais elle peut poser problème si elle continue à grossir, interfère avec le port de bijoux ou crée un inconfort en cas de frottement répété.
Les chéloïdes ne régressent pas spontanément. Plusieurs traitements sont possibles, mais leur efficacité varie d’un patient à l’autre. Les options les plus courantes incluent :
Il est conseillé de consulter un dermatologue dès l’apparition d’une chéloïde, surtout si elle s’étend rapidement ou devient gênante. Par ailleurs, en cas de prédisposition connue, il est recommandé d’éviter les piercings, les tatouages ou les interventions non essentielles dans les zones à risque (comme les oreilles, le torse ou les épaules), afin de prévenir la formation de nouvelles chéloïdes.
Bien que la plupart des boules derrière l’oreille soient bénignes et sans gravité, il est important de consulter un professionnel de santé dans certaines situations, afin d’en déterminer l’origine et d’éviter toute complication. Une attention particulière doit être portée si la masse :
apparaît soudainement, sans cause évidente comme un bouton ou un traumatisme ;
reste immobile, c’est-à-dire fixée aux tissus sous-jacents, ce qui peut indiquer une lésion plus profonde ;
persiste dans le temps, en particulier au-delà de 3 à 4 semaines, sans diminution de taille ni amélioration.
En plus de ces critères, d’autres signes cliniques doivent alerter et justifier une consultation médicale rapide :
douleur locale importante ou gêne persistante ;
rougeur et chaleur autour de la masse, signes possibles d’une inflammation ou d’une infection ;
augmentation progressive ou rapide de la taille, ce qui peut traduire une évolution défavorable ou une prolifération anormale de tissus ;
changement de forme ou de texture, notamment si la boule devient dure, irrégulière ou nodulaire ;
écoulement de pus ou de liquide, souvent associé à un abcès ou à un kyste infecté ;
difficulté à bouger la tête, le cou ou à avaler, pouvant indiquer une atteinte plus profonde ou un processus inflammatoire plus étendu.
Lors de la consultation, le médecin procédera à un examen physique complet. Il évaluera la localisation de la masse, sa forme, sa taille, sa consistance (ferme, molle, fluctuante), sa mobilité par rapport aux tissus environnants, ainsi que sa sensibilité au toucher. Il s’intéressera également aux symptômes généraux associés, tels que la fièvre, les frissons, la fatigue ou une perte de poids inexpliquée, qui peuvent orienter vers une infection ou, plus rarement, vers une affection plus sérieuse comme une maladie systémique ou une tumeur.
En fonction de l’examen, des examens complémentaires peuvent être prescrits : prise de sang, échographie, scanner, ou biopsie si l’origine de la masse est incertaine. Si la boule est douloureuse, rouge et chaude, elle peut être liée à un abcès, un furoncle ou un kyste infecté, nécessitant un drainage ou un traitement antibiotique. À l’inverse, une masse non inflammatoire, stable et indolore pourra faire l’objet d’une simple surveillance, surtout si elle s’apparente à un kyste sébacé ou à un lipome.
Selon la cause identifiée, le traitement pourra aller d’une attitude d’observation sans intervention, à la prescription de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires) ou, dans certains cas, à une intervention chirurgicale pour retirer la masse. Le pronostic est généralement bon lorsque la prise en charge est précoce et adaptée.