« * » indique les champs nécessaires
L’ORL (otorhinolaryngologie) est une spécialité médicale qui traite les maladies et troubles de l’oreille, du nez et de la gorge, ainsi que des structures associées comme les sinus, le larynx et la base du crâne. Les médecins ORL ou otorhinolaryngologistes diagnostiquent et soignent des affections variées, allant des infections ORL (otites, sinusites, angines) aux troubles de l’audition, de la voix et de la déglutition, en passant par les pathologies du sommeil (apnée) et certaines tumeurs de la tête et du cou. Ils peuvent aussi pratiquer des interventions chirurgicales (chirurgiens ORL), comme la pose d’aérateurs transtympaniques (yoyos), la rhinoplastie ou l’ablation des amygdales. Les ORL spécialisés dans l’exploration des troubles de l’audition s’appellent des audiophonologistes.
Voici une version étoffée et structurée en paragraphes de l’article sur l’histoire de la spécialité ORL en France et dans le monde :
Les racines de l’oto-rhino-laryngologie remontent à l’Antiquité. Dès 3000 av. J.-C., les Égyptiens décrivaient dans le papyrus d’Ebers des affections liées à la gorge, aux oreilles et au nez, bien qu’il n’existait alors aucune spécialité médicale au sens moderne. En Grèce antique, Hippocrate (460–370 av. J.-C.), considéré comme le père de la médecine occidentale, documente de manière rigoureuse des symptômes et traitements liés aux pathologies des amygdales, du pharynx ou de l’oreille.
Galen (129–200), médecin grec de la Rome impériale, approfondit quant à lui la compréhension anatomique de la tête et du cou. Son influence perdurera jusqu’à la Renaissance. Cependant, durant tout le Moyen Âge, les connaissances médicales régressent en Occident, conservées principalement par la médecine arabo-musulmane et par les monastères. L’ORL n’existe pas en tant que discipline, et les soins liés aux oreilles ou au nez sont souvent empiriques, voire superstitieux.
La Renaissance marque un tournant décisif avec la redécouverte de l’anatomie humaine par la dissection. Des anatomistes comme André Vésale (1514–1564), avec son œuvre majeure De humani corporis fabrica, décrivent en détail les structures de la tête et du cou, y compris les éléments ORL. L’étude du larynx, des sinus et de l’oreille moyenne devient plus précise.
Au XVIIe siècle, les médecins commencent à s’intéresser à des affections spécifiques de la gorge et de l’oreille. Néanmoins, les traitements restent limités. Ce n’est qu’au XIXe siècle, avec les avancées scientifiques et techniques, que la spécialité ORL commence véritablement à se constituer.
C’est en Europe centrale que l’ORL prend forme comme discipline médicale autonome. À Vienne, en 1841, est créée la première chaire d’otologie. Le médecin autrichien Adam Politzer (1835–1920), considéré comme le père de l’otologie moderne, développe des techniques d’examen de l’oreille, dont la fameuse méthode de « Politzerisation » pour déboucher la trompe d’Eustache.
À la même époque, en Allemagne, Anton von Tröltsch et Hermann Schwartze participent activement à l’élaboration d’une méthodologie scientifique pour examiner et traiter les pathologies auriculaires. Le miroir frontal, emblème de l’ORL, apparaît et permet un examen plus précis des cavités internes du nez et de la gorge grâce à la réflexion de la lumière.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’oto-rhino-laryngologie se compose en fait de trois branches distinctes : l’otologie, la rhinologie et la laryngologie. Leur fusion progressive au tournant du XXe siècle donne naissance à une discipline unifiée.
En France, l’ORL se développe dans le sillage des progrès germaniques. En 1895, une première chaire d’enseignement ORL est fondée à Paris. Mais c’est au XXe siècle que la discipline s’ancre durablement dans le paysage hospitalo-universitaire français.
La figure emblématique de cette époque est le Dr Georges Portmann (1890–1985), professeur à Bordeaux, qui fonde l’une des premières écoles d’ORL en France. Il est également à l’origine de la Société Internationale d’Oto-Rhino-Laryngologie (SIO) en 1928. Portmann développe la chirurgie du nerf facial, les interventions sur l’oreille interne, et publie de nombreuses recherches sur l’acoustique médicale.
Dans l’après-guerre, l’ORL devient une spécialité hospitalière à part entière. Les centres hospitaliers universitaires (CHU) intègrent des services dédiés. Des sociétés savantes comme la Société Française d’ORL (SFORL) fédèrent les praticiens autour de recommandations et de congrès scientifiques.
Le XXe siècle voit une série d’innovations qui transforment radicalement la pratique ORL. Les avancées technologiques jouent un rôle crucial. Dans les années 1950, l’introduction de l’otomicroscopie permet une visualisation fine du tympan et de l’oreille moyenne. L’essor de la tomodensitométrie (scanner) dans les années 1970, puis de l’IRM dans les années 1980, offre une imagerie de plus en plus précise du massif facial, de l’oreille interne et de la base du crâne.
En parallèle, les progrès de la microchirurgie rendent possibles des interventions délicates sur les osselets, la cochlée ou les nerfs. La chirurgie endoscopique des sinus, la chirurgie fonctionnelle du larynx et les implants cochléaires révolutionnent la prise en charge des surdités sévères.
Une avancée majeure a lieu à Paris en 1957, lorsque André Djourno et le chirurgien Charles Eyries implantent un stimulateur électrique dans le nerf cochléaire d’un patient sourd, marquant les débuts de l’implant cochléaire. Ce dispositif évoluera ensuite dans les années 1980 avec la mise au point d’implants multicanaux (House, États-Unis), aujourd’hui largement utilisés.
L’ORL connaît depuis la fin du XXe siècle une mondialisation de ses pratiques et de sa recherche. Aux États-Unis, la AAO-HNS (American Academy of Otolaryngology–Head and Neck Surgery) devient une institution de référence. La cancérologie ORL, les troubles du sommeil et la chirurgie robotique (ex. : système Da Vinci) s’y développent rapidement.
En Asie, notamment au Japon, en Corée du Sud et en Chine, les avancées technologiques s’intensifient. La robotique, l’intelligence artificielle appliquée au diagnostic ORL, et les interfaces homme-machine en audiologie y progressent à grands pas.
Dans les pays en développement, la spécialité fait face à des enjeux d’accessibilité et de formation. De nombreuses initiatives humanitaires (ex. : ORL sans frontières, Hear the World Foundation) œuvrent pour le dépistage des troubles auditifs et la chirurgie reconstructive.
L’ORL du XXIe siècle évolue vers une médecine de plus en plus personnalisée. Les progrès en génomique permettent de mieux comprendre les tumeurs ORL, notamment dans les cancers liés au papillomavirus (HPV). Les dispositifs auditifs deviennent connectés et intelligents, avec des algorithmes d’intelligence artificielle qui adaptent les réglages à l’environnement sonore en temps réel.
La recherche en bioimpression 3D, notamment en France (ex. : travaux du Pr Devillard à Bordeaux), ouvre la voie à la réparation tissulaire dans l’oreille interne ou les cordes vocales. Des programmes expérimentaux visent à greffer ou régénérer des cellules ciliées cochléaires.
Enfin, l’interface directe entre le système nerveux central et les prothèses auditives – appelée interface cerveau-oreille – est en plein développement, offrant des perspectives révolutionnaires pour les surdités totales.
L’histoire de l’ORL illustre l’évolution de la médecine moderne : d’un savoir empirique et fragmenté à une spécialité technologique, transdisciplinaire et tournée vers l’innovation. Née du besoin de soigner trois régions étroitement liées – l’oreille, le nez et la gorge – l’ORL est aujourd’hui à la croisée des neurosciences, de la chirurgie de pointe et de l’ingénierie biomédicale. Elle incarne pleinement la médecine de demain, alliant précision, personnalisation et technologies avancées.
Pour devenir un spécialiste en oto-rhino-laryngologie (ORL), un parcours rigoureux et exigeant est nécessaire. Tout commence par l’obtention d’un diplôme de médecine, qui dure généralement six ans. Ce premier cycle d’études médicales offre aux étudiants une solide formation de base en sciences médicales et cliniques. Une fois le diplôme en poche, l’étudiant doit se lancer dans une formation spécialisée en oto-rhino-laryngologie, qui s’étend sur environ cinq ans. Cette formation comprend non seulement des cours théoriques approfondis, mais aussi des stages pratiques en milieu hospitalier, où les futurs ORL acquièrent une expérience précieuse. Ils apprennent à diagnostiquer et à traiter diverses affections liées à l’oreille, au nez et à la gorge. La dernière étape cruciale de ce parcours est la réussite d’un examen de spécialité, qui permet d’obtenir le titre d’oto-rhino-laryngologiste.
Devenir ORL nécessite un long parcours universitaire :
L’oto-rhino-laryngologie (ORL) est une spécialité médicale riche qui englobe plusieurs sous-spécialités, chacune dédiée à des domaines précis de la santé. La laryngologie, par exemple, se concentre sur l’étude et le traitement des troubles de la voix, essentiels pour les chanteurs, les enseignants et toute personne utilisant sa voix au quotidien. L’otologie, quant à elle, est spécialisée dans les maladies de l’oreille, y compris les troubles de l’audition, tels que l’acouphène ou la perte auditive, touchant un grand nombre de personnes. La rhinologie aborde les pathologies liées au nez et aux sinus, traitant des affections comme la sinusite ou les polypes nasaux, qui peuvent grandement affecter la qualité de vie. L’allergologie, une autre sous-spécialité, se penche sur les allergies affectant les voies respiratoires supérieures, comme le rhume des foins, offrant des solutions pour soulager les symptômes. Enfin, la chirurgie cervico-faciale traite des affections plus complexes, nécessitant des interventions chirurgicales précises. Ces différentes sous-spécialités de l’ORL travaillent ensemble pour offrir des soins complets, garantissant une approche globale de la santé des oreilles, du nez et de la gorge.
L’otologie et la neurotologie concernent les pathologies de l’oreille externe, moyenne et interne, ainsi que leurs connexions avec le système nerveux central.
La rhinologie se concentre sur les pathologies du nez et des sinus, ainsi que sur les troubles de l’olfaction et de la respiration nasale.
Cette surspécialité traite les pathologies du larynx et des cordes vocales, notamment en lien avec la voix et la déglutition.
Cette surspécialité concerne la prise en charge des pathologies tumorales (cancers) bénignes et malignes de la tête et du cou.
Cette spécialisation est axée sur les troubles de l’équilibre et de l’audition, avec une approche diagnostic et thérapeutique pointue.
Cette surspécialité est dédiée aux pathologies ORL de l’enfant, nécessitant une prise en charge adaptée à l’anatomie et aux spécificités pédiatriques.
Elle concerne la correction des défauts esthétiques et la reconstruction post-traumatique ou post-oncologique du visage.
La surspécialité ORL qui traite des apnées du sommeil est appelée ORL du sommeil ou ORL spécialisée en médecine du sommeil. Cette discipline s’intéresse aux troubles respiratoires du sommeil, principalement le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS).
L’ORL du sommeil prend en charge les patients souffrant de :
La démographie des oto-rhino-laryngologistes (ORL) présente des variations significatives selon les régions, avec une tendance générale à la concentration de ces spécialistes dans les grandes villes et les zones urbaines. Cette concentration s’explique par la présence accrue d’hôpitaux, de cliniques et d’infrastructures médicales, attirant ainsi de nombreux jeunes médecins souhaitant se spécialiser. Cependant, des disparités régionales persistent. Dans certaines zones rurales ou moins peuplées, l’accès à des soins ORL de qualité peut être limité, ce qui soulève des préoccupations sur l’équité des soins. Les jeunes ORL, souvent motivés par des conditions de travail et des opportunités de formation, préfèrent s’établir là où les ressources sont plus abondantes. Pour remédier à ces inégalités, il est crucial de promouvoir des initiatives visant à encourager l’installation de spécialistes dans des régions moins desservies. La répartition des oto-rhino-laryngologistes est donc un enjeu important pour garantir un accès équitable aux soins de santé.
La spécialité d’oto-rhino-laryngologie (ORL) en France fait face à des défis démographiques notables, caractérisés par une diminution progressive du nombre de praticiens, une répartition géographique inégale et une attractivité fluctuante auprès des internes en médecine.
Au 1ᵉʳ janvier 2024, la France comptait 2 425 ORL en activité régulière, soit une baisse de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution s’inscrit dans une tendance observée depuis plusieurs années, avec une densité nationale moyenne de 3 ORL pour 100 000 habitants. Certaines régions sont particulièrement touchées par cette pénurie : la Creuse ne compte plus d’ORL en activité régulière, tandis que la Mayenne et la Guyane affichent respectivement moins de 1 ORL pour 100 000 habitants. Entre 2010 et 2024, des départements comme l’Allier, l’Ariège, l’Aveyron et la Haute-Marne ont enregistré des baisses de densité de plus de 50 %.
Parallèlement, la profession connaît un vieillissement notable : en 2021, 40 % des ORL avaient 60 ans ou plus, et plus de 20 % étaient âgés de 65 ans ou plus. Cette pyramide des âges laisse présager une poursuite de la diminution des effectifs dans les années à venir.
Malgré une légère augmentation globale du nombre de praticiens en activité en France (+1,4 % entre 2023 et 2024), le nombre d’ORL continue de diminuer. Cette tendance contraste avec d’autres spécialités médicales et souligne les défis spécifiques auxquels est confrontée l’ORL. La répartition géographique des ORL est également inégale, avec des densités variant de moins de 1 ORL pour 100 000 habitants dans certains départements ruraux à plus de 11 ORL pour 100 000 habitants à Paris.
L’ORL maintient une position relativement stable dans les choix de spécialité des internes en médecine. En 2022, elle se classait en 7ᵉ position en termes d’attractivité, gagnant une place par rapport à l’année précédente. Cette attractivité est mesurée en fonction du rang de classement des étudiants et du nombre de postes offerts dans chaque filière. Lors des Épreuves Classantes Nationales (ECN) de 2022, le premier étudiant affecté en ORL était classé 190ᵉ, tandis que le dernier l’était au 6 033ᵉ rang, pour un total de 86 postes offerts.
En 2023, 90 postes étaient proposés en ORL, avec des rangs d’affectation s’étendant du 84ᵉ au 7 936ᵉ.
Malgré cette attractivité relative, le nombre de postes offerts en ORL reste insuffisant pour compenser les départs à la retraite, ce qui contribue à la diminution progressive du nombre de praticiens dans cette spécialité.
En conclusion, la spécialité ORL en France est confrontée à des défis démographiques majeurs, marqués par une diminution et un vieillissement de ses effectifs, une répartition territoriale inégale et une attractivité auprès des internes qui, bien que présente, ne suffit pas à inverser la tendance.
Étiologies :
Prise en charge :
Étiologies :
Prise en charge :
Étiologies :
Prise en charge :
Étiologies :
Prise en charge :
Étiologies :
Prise en charge :
Étiologies :
Prise en charge :
Une consultation ORL se déroule en plusieurs étapes et nécessite un matériel spécialisé pour examiner les oreilles, le nez et la gorge. Tout commence par une anamnèse où le médecin interroge le patient sur ses symptômes (douleurs, pertes d’audition, vertiges, infections fréquentes, troubles respiratoires…) et ses antécédents médicaux (opérations, allergies, tabagisme, exposition au bruit). Ensuite, l’examen des oreilles se fait à l’aide d’un otoscope permettant d’observer le conduit auditif externe et le tympan ; en cas de suspicion de troubles auditifs, un audiomètre est utilisé pour réaliser un test en cabine insonorisée, tandis qu’un tympanomètre peut être employé pour évaluer la pression dans l’oreille moyenne. L’examen du nez, ou rhinoscopie, nécessite un spéculum nasal et une lampe frontale pour visualiser l’intérieur des fosses nasales, et peut être complété par un endoscope nasal rigide ou flexible en cas de polypes, sinusites chroniques ou autres anomalies structurelles. L’examen de la gorge et du larynx repose sur l’utilisation d’un abaisse-langue et d’une lampe frontale pour inspecter le pharynx et les amygdales ; si un problème vocal ou laryngé est suspecté, un nasofibroscope est introduit par le nez afin d’observer les cordes vocales et le larynx. Des tests complémentaires peuvent être réalisés, notamment des tests vestibulaires en cas de vertiges (épreuves de Romberg, Dix-Hallpike, vidéonystagmoscopie), des tests allergologiques cutanés ou des examens d’imagerie (radiographie, scanner, IRM) pour explorer des anomalies plus profondes. À l’issue de la consultation, l’ORL établit un diagnostic et propose une prise en charge adaptée incluant un traitement médical (anti-inflammatoires, antibiotiques, antihistaminiques…), une rééducation vestibulaire, une surveillance ou encore une indication chirurgicale si nécessaire. Cette approche détaillée permet une évaluation précise des troubles ORL et une prise en charge optimale du patient.
Lors d’une consultation ORL, les tests auditifs permettent d’évaluer l’acuité auditive et d’identifier d’éventuels troubles de l’audition. L’audiométrie tonale mesure la perception des sons à différentes fréquences et intensités à l’aide d’un casque diffusant des sons purs, tandis que l’audiométrie vocale évalue la compréhension des mots dans un environnement silencieux ou bruyant. L’impédancemétrie analyse la mobilité du tympan et la fonction de l’oreille moyenne en mesurant la résistance aux variations de pression. D’autres examens comme les otoémissions acoustiques ou les potentiels évoqués auditifs peuvent être réalisés pour explorer plus en détail le fonctionnement de l’oreille interne et des voies auditives centrales, notamment chez les nourrissons ou en cas de suspicion de neuropathie auditive.
Les médecins ORL (otorhinolaryngologistes) jouent un rôle essentiel dans le diagnostic et le traitement des affections liées aux oreilles, au nez et à la gorge. Ils peuvent exercer en libéral, dans des cliniques privées, ou comme praticiens hospitaliers dans des établissements de santé publics ou privés. Ceux qui choisissent le mode libéral gèrent leur propre cabinet, offrant des soins personnalisés à leurs patients. Dans ce cadre, ils peuvent établir des relations de confiance et proposer des traitements adaptés aux besoins spécifiques de chacun.
En revanche, les ORL travaillant en milieu hospitalier sont souvent intégrés dans des équipes multidisciplinaires. Ils sont impliqués dans la formation des jeunes médecins et dans des projets de recherche, contribuant ainsi à l’avancement des connaissances dans leur domaine. Cette collaboration avec d’autres spécialistes, tels que les allergologues et les oncologues, leur permet de prendre en charge des cas complexes, notamment les cancers de la tête et du cou ou les allergies respiratoires.
Les avancées technologiques et les nouvelles techniques chirurgicales, comme la chirurgie endoscopique, enrichissent également leur pratique. Quel que soit leur mode d’exercice, les ORL sont des acteurs clés pour garantir une meilleure santé otorhinolaryngologique à la population, alliant expertise médicale et approche humaine.
Oui, il est possible de consulter un médecin ORL sans passer par son médecin généraliste, mais cela dépend de votre situation et de votre régime d’assurance maladie. Voici les cas possibles :
Si vous souhaitez un remboursement optimal, il est recommandé de vérifier votre situation auprès de votre caisse d’Assurance Maladie ou de votre mutuelle.
La différence entre un ORL de secteur 1 et un ORL de secteur 2 réside principalement dans les tarifs pratiqués et le remboursement par l’Assurance Maladie.
Exemple : Une consultation est facturée 30 € (tarif conventionné), vous êtes remboursé à hauteur de 70 % – 1 € de participation forfaitaire, soit 20 € (hors mutuelle).
Exemple : Une consultation coûte 60 €, mais la Sécurité sociale ne rembourse que 20 €. La différence dépend de votre mutuelle.
Pour obtenir un rendez-vous chez un ORL (oto-rhino-laryngologiste), voici les différentes options :
Si vous avez une urgence (ex. : otite sévère, perte soudaine d’audition, saignement de nez important) :